dimanche, février 27, 2005

Ethique, transparence, et bonnes conduites. Première partie.

Lorsque l’on regarde de près les lames de fonds qui se développent le plus aujourd’hui dans le domaine de la finance, des entreprises et même….de la cosmétique, on s’aperçoit que les notions de transparence, de bonnes conduites, de qualité et d’authenticité sont les plus remarquables.

A l’heure où le tout bio prend une part majeure dans nos vies quotidiennes, nous revenons à des valeurs fondamentales qui mettent en avant l’authenticité des choses.
Nous pouvons mettre cela sur le compte d’une contre réaction des phénomènes de surchauffe, une bulle non plus spéculative mais pluriculturelle initiée dans la fin des années 80.

L’essor des marchés financiers dès 1985, inhérent au mouvement de déréglementation, le développement des entreprises multinationales et des échanges internationaux ont été des facteurs prédominants à l’expansion de notre société. Mais comme tout phénomène complexe les problèmes majeurs sont difficilement contrôlables ou du moins la réactivité des corrections est faible. Il aura fallu l’affaire ENRON, entre autre, pour réaliser l’étendue des difficultés. Mais je mettrai un bémol en affirmant que cette problématique est très complexe et que mon analyse ne prétend être qu’une simple hypothèse.

Nous instaurons aujourd’hui une politique de contrôle et de réglementation, un code de bonne conduite permettant de mettre en place une transparence, soit des comptes, soit de la politique salariale, des ressources humaines, ou de la stratégie globale de l’entreprise.
En ce sens, nous assistons à la primauté de l’information, de la transparence et de la communication.
L’asymétrie de l’information est plus un mal qu’un bien. Pour arriver à l’idée d’un marché « parfait » qui par définition n’existe pas, nous tentons de limiter ou de supprimer les freins majeurs qui nous empêcheraient de tendre vers cet optimum parfait ( l’asymétrie de l’information, la rigidité des facteurs de production). Le plein emploi, l’équilibre de marché sont autant de buts que de tentatives pour améliorer notre société, et de résoudre les problèmes majeurs.

Toute cette volonté est reprise pour l’essentiel au sein d’un ou deux concepts majeurs : le gouvernement d’entreprise et le développement durable. Qui sont pour moi extrêmement liés.
Mon but n’est pas de mettre en avant, dans ce post, une analyse ardue et très théorique de ces notions (je pourrais parler de la théorie de l’agence, des signaux et des principes de l’asymétrie de l’information) mais de mettre en évidence des pistes de réflexion pour vous et pour moi.

Aujourd’hui on parle de gouvernement d’entreprise, de développement durable, sans vraiment comprendre la genèse de ces phénomènes. Plus qu’une sauce tartare, ces concepts s’assaisonnent de différentes manières en perdant leur sens premier.

Une chose est remarquable. L’ensemble des définitions tendent vers la recherche de la transparence et de l’éthique. L’éthique fait référence à l’honnêteté et la confiance, « TRUST » en anglais qui est aussi une entité juridique distincte dans le droit anglo-saxon. Essayons- nous de personnaliser ou de conceptualiser notre volonté de refaire confiance ? Ou cherchons-nous simplement à vivre dans un monde transparent et parfait ??

Un exemple peut expliquer les choses ! Un jour j’étudiais la démarche marketing d’un produit, un shampoing d’une grande compagnie américaine. Le format du shampoing était très épuré, la couleur du liquide était transparente, voir bleu glace, et le design de la bouteille était minimaliste. L’ensemble ressemblait à une simple bouteille d’eau de source des montagnes alpines !! Pureté vous avez dit ?? La stratégie mise en place était de faire passer le message de la qualité du produit à travers la transparence et le minimalisme de son aspect. Nous étions en plein expansion du bio, nous le sommes encore ! Or pour arriver à rendre le shampoing transparent il a fallu deux fois plus de produits chimiques que les autres shampoings dits moins…….transparents !!

La suite dans le prochain post…. Gouvernement d’entreprise et développement durable II., le retour.

dimanche, février 20, 2005

En suivant le paradoxe d’Abilene.

Un des paradoxes les plus intéressants que j’ai pu rencontrer est le paradoxe d'Abilene.

En lisant plusieurs sites Internet parlant de ce sujet, je ne suis pas convaincu par le sens donné et surtout par les conclusions proposées à cette petite histoire.

Cette dernière est très simple : Elle se situe à Abilene ville du TEXAS, USA, une ville américaine typique. En été la température dépasse les 37°C (oui c’est important pour la suite de l’histoire).

Une famille typique 3 enfants et les parents. Il fait extrêmement chaud en cette période de l’année et la famille croupie dans le salon essayant de capter le moindre brin d’air frais.

Cette famille habite dans un petit village prés d’Abilene, il faut parcourir 200 km pour atteindre cette dernière!!

La mère proposa aux enfants de prendre la voiture et d’aller à Abilene pour profiter des « joies » de la ville. Les enfants et le père après une courte réflexion acquiescèrent et toute la famille partit en plein soleil en décapotable en plein après-midi sous 40 °C à l’ombre.
Arrivés, tous les magasins, les boutiques, les bars et restaurants étaient fermés. Dépités, ils repartirent chez eux sous le même soleil et dans la même voiture.

De retour dans leur maison, la famille s’écroula de chaud et de fatigue. Le fils commença à rétorquer qu’il n’avait, au départ, aucune envie d’aller à Abilene, il aurait préféré rester à la maison au frais mais pour faire plaisir à sa mère il avait accepté ! La fille rétorqua que elle, non plus, n’avait aucune envie d’aller à Abilene, mais comme son frère avait accepté elle avait elle aussi décidé de partir. La mère effarée affirma que voyant ses enfants tristes au milieu du salon elle avait voulu leur faire plaisir en allant en ville. Le père lui voulut simplement suivre sa femme et la suivre dans ses décisions. Mais aucun des parents n’avait envie d’aller à ABILENE !!

Donc, chaque personne de la famille n’avait aucune envie d’aller à ABILENE en pleine chaleur en été avec une voiture décapotable, pourtant ils l’ont fait 2 fois !!

Moralité de l’histoire : en bon économiste je dirais que la somme des intérêts individuels tend vers l’intérêt collectif. Si chacun avait suivi son propre intérêt ils seraient restés chez eux à l’ombre. On pourrait donc voir aussi par extrapolation les mécanismes de décision en avenir incertain ou bien en finance le principe des anticipations rationnelles : les agents anticipent les actions d’autres agents et agissent en conséquence !

Cette vision très néoclassique des choses tend à justifier les mécanismes de la satisfaction de l’intérêt personnel au détriment de l’intérêt collectif. L’équilibre se faisant de lui-même par régulation de plusieurs facteurs (main invisible). (vision néoclassique d’une structure de fonctionnement des marchés !!)

Néanmoins, n’oublions pas que les facteurs de régulation d’un marché sont flexibles par hypothèse mais rigides par réalité. (Sur le marché de l emploi les salaires ne sont pas flexibles à l’infinie, ils sont régulés par des conventions syndicales.. donc rigides).

Par conséquent ce paradoxe offre une extrapolation dans le domaine de la finance, des mécanismes de décisions et surtout en politique !!

Mais je ne veux pas être trop long 

mardi, février 15, 2005

VERS UN "PUT" Ethique ??

Je me suis intéressé depuis plusieurs années au concept de finance éthique, de l'investissement socialement responsable ou ISR. Ce mouvement plus qu'une tendance marketing est une trame de fonds qui se répend au sein même du pragmatisme du coeur financier. Des cabinets de notations se développent, des banques, des instutions financières, et des formations prennent le pas. Le métier d'analyste extra-financier a été construit exactement pour cela.

Au cours de mes études, j'ai travaillé sur les Fonds de Pension et sur les pratiques de ces derniers au sein des entreprises en terme de stratégies globales, c'est à dire de gouvernement d'entreprise.
J'en suis venu à m'intéresser au fonds d'investissement éthique tel que le fonds des veuves écossaises qui investit dans des entreprises éthiques, exit coca, nike ect...

A l'heure actuelle se développe une tendance lourde, la constestation du saint fonctionnement des marchés financiers par ceux qui ont bénéficié largement de ses largesses dans les années 80, et là, je pense trés fortement à george SOROS qui aprés avoir été le big boss du hedge fund quantum fund ( une des plus grosses capitalisations en la matière) devient philantrope et prone la taxe tobine !! . Un discipline de Soros, du moins dans le parcours et dans l'âme vient de créer la KARMA BAnque, dont le principe est d'inciter le boycott d'une action , par exemple coca cola,
afin de bénéficier d'une baisse des cours et donc d'en tirer un profit non négligeable.
Il parie sur la baisse des cours en pratiquant le "short selling" ou même, et là, je conjecture un peu, en pariant sur des puts (option de vente) afin de bénéficier du différentiel des cours.

Donc le but du jeu est de faire baisser le cours d'une action de façon intentionnelle en surfant sur la vague des constestations actuelles ( intermondialisation, davos) et de profiter de cette baisse pour s'enrichir.

Est - ce que le marché est pris à son propre jeu? Est-ce une façon de se faire un max d'argent, en utilisant la bonne conscience des gens ? Qui sait ??

lundi, février 14, 2005

Le blog comme instrument de recrutement

Je donne ici le lien pour un Blog trés intéressant qui permet de comprendre le phénomène du "blog recrutement" : blog de Jacques froissant du cabinet Altaïde.

Ce blog donne aussi beaucoups de renseignements pertinents ou de petits "trucs".

C'est un reportage du vendredi 11 février sur france 2 et ce blog qui m'ont permis de comprendre l'intérêt du blog et des logiciels de"contacts" dans une stratégie de recherche d'emploi.

samedi, février 12, 2005

ouverture de mon blog

une nouvelle percée dans le monde du BLOG.

Dans un monde en perpétuelle mutation, nous cherchons à communiquer le plus vite , et le plus efficacement possible. Aujourd'hui la recherche d'un emploi ne fait pas exception, et le domaine du" social networking" se développe de plus en plus . Des sites tels que linkedin ou viaduc apparaissent pour développer son propre réseau.

Titulaire d'un DESS et d'un DEA en finance et en Economie, je suis aussi à la recherche de cette efficacité dans ma recherche d' 'emploi, et je pense que la création de ce blog me permettra de rester proactif face à la concurrence sur le marché de l'emploi.

Le blog reste la clef de voute de ce système, du format de carnet intime il devient l'extention d'un Curriculum Vitae, ou d'une lettre de motivation. Qui êtes-vous?, quelles sont vos passions, vos hobbies?? Du dictat du format restreint par convention d'un Cv ou d'une lettre, nous arrivons à trouver de nouveaux moyens de se connaitre et de se faire connaitre !
Au dela de la démarche professionnelle , je pense que le principal c'est de profiter de l'expérience des autres car c'est grâce à cette interaction mutuelle que nous grandissons.

"l'homme n'est que ce qu'il se fait" Sartre. Alors essayons de nous faire ensemble.